Clélia Farnoux développe une pratique multidisciplinaire à travers des médiums tels que la peinture, le collage, la photographie, les installations et les supports web.

Elle étudie les interactions entre langage, espace et identité, et questionne à travers elles les structures textuelles présentes dans les espaces urbains et numériques.

Ses œuvres interrogent la manière dont les éléments de langage du quotidien (signalétique, affiches publicitaires, discussions…) façonnent nos rapports des espaces publics et privés, souvent par le prisme de l’humour ou d’une apparente naïveté.

Elle s’interroge en effet sur la déconstruction des frontières entre différentes formes de communication, tout en questionnant des notions de propriété, de lisibilité et d’intimité à travers l’art. On trouve aussi des projets d’éditions et des performances qui approfondissent ces explorations dans des contextes publics et collectifs.

De plus, son intérêt pour les relations entre corps et langage, inspiré par des figures comme Kathy Acker ou Monique Wittig, soulève des questions sur la représentation des identités marginalisées, notamment en termes de genre et de pouvoir dans la société.